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  • Du point de vue administratif, la commune représente la plus petite subdivision territoriale du pays. Tout comme les cantons, les communes datent du découpage administratif mis en place lors de l'annexion du Luxembourg par les Français en 1795. Alors que le nombre et la configuration des cantons sont restés inchangés depuis leur création, les communes ont connu de nombreuses modifications. Au fil du temps, les communes ont vu changer leur nombre par des scissions et des fusions. La carte montre l'historique des fusions communales depuis 1920. Lors des 17 fusions, 45 communes ont été regroupées dans de nouvelles subdivisions administratives.

  • Les ressortissants de pays européens ne faisant pas partis de l'UE-28 se concentrent essentiellement dans les milieux plus urbains. Les parts les plus prononcées apparaissent dans l'ancien bassin minier au sud-est du pays, dans certaines communes de l'agglomération de la capitale, dans une partie de la Nordstad, à Wiltz et dans certaines communes rurales longeant la frontière allemande (Mertert, Grevenmacher). Ainsi, c'est à Wiltz (8.1 %), Rumelange (6.1 %) et Schifflange (5.9 %) que le pourcentage d'étrangers provenant de pays non UE-28 est le plus grand. A l'inverse, ce pourcentage est très bas dans la plupart des communes rurales des moitiés sud et nord du pays.

  • En ce qui concerne la langue française, c'est dans la Ville de Luxembourg (20.7%) et son agglomération, mais également dans les communes de la zone frontalière belge qu'elle constitue la première langue parlée pour des parts de population bien élevées. Ainsi, à Rambrouch (24.2 %), Ell (22.7 %) et Strassen (21.1 %) on observe les plus grandes proportions de francophones. Dans les autres communes du pays, les parts sont beaucoup plus basses et se situent généralement en-dessous de 10.8%. Les valeurs minimales se situent à Bettendorf (2.5%), Parc Hosingen (3.3%) et Tandel (3.4%). Il est intéressant d'observer que les résidents des communes de la zone frontalière française sont moins enclins de parler le Français comme première langue que dans l'agglomération de la capitale ou le long de la frontière belge. Une réponse (partielle) peut être fournie par la Carte 7b qui montre que les Français ont surtout tendance à s'installer dans la capitale luxembourgeoise et sa proche périphérie, et moins dans les communes le long de la frontière française. <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>

  • Les parts de population considérant l'allemand comme la langue la mieux parlée varient entre 0.8% à Ell et 9.1% à Mertert. Ce sont surtout les communes longeant la Sûre et la Moselle, définissant la frontière germano-luxembourgeoise, que le plus grand nombre d'habitants considèrent l'Allemand comme leur langue principale. La pointe nord du pays et l'agglomération de la Ville de Luxembourg présentent également des pourcentages assez prononcés de germanophones. Après Mertert, Grevenmacher (8.3%), Niederanven (8.3%) et Weiswampach (6.7%) connaissent les parts les plus hautes. Concernant les minima, Differdange (0.9%), Rumelange (1.0%) et Pétange (1.1%) présentent les plus faibles parts de germanophones. <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>

  • Au Luxembourg, l'anglais, étant la langue internationale prédominante, constitue la langue maternelle ou la langue la mieux maîtrisée pour seulement 2.1% des résidents. La part des locuteurs anglophones varie fortement d'une commune à l'autre, avec comme minimum et maximum les communes de Lac de la Haute-Sûre (0.1%) et de Schuttrange (8.0%). Des hautes parts peuvent être aperçues dans l'agglomération de la Ville de Luxembourg, surtout dans la périphérie orientale (Schuttrange, Sandweiler, Niederanven et Contern), et dans les communes au nord-est de la capitale jusqu'au canton d'Echternach. Les parts sont beaucoup plus basses dans les autres régions du pays, dont notamment les communes de la moitié nord du pays et l'ancien bassin minier au sud-ouest. <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>

  • Au 1er janvier 2018, la population totale du Grand-Duché de Luxembourg a dépassé le seuil de 600 000 habitants. En effet, 602 005 personnes ont été comptées au début de cette année dans le Registre National des Personnes Physiques (RNPP). En observant la carte, il ressort très clairement que la population luxembourgeoise ne se répartit pas de manière égale à travers le territoire du pays. La partie sud du Luxembourg, fortement urbanisée, est beaucoup plus peuplée que les régions rurales du centre et du nord du pays. Parmi les dix communes les plus peuplées, sept se situent dans l'agglomération de la Ville de Luxembourg et surtout dans l'ancien bassin minier au sud et sud-ouest du Luxembourg. Au nord, voire centre-nord du pays, seules les communes plus urbaines de Mersch (9 440), d'Ettelbruck (8 735), de Junglinster (7 613), de Wiltz (6 866) et de Diekirch (6 756) connaissent une population supérieure à 6 500 habitants.

  • Au Grand-Duché de Luxembourg, la densité de population a augmenté de manière continue depuis 1821. En 1821, 51.8 personnes vivaient en moyenne sur un km2 du territoire luxembourgeois. Au 1er janvier 2018, la densité de population au niveau national est de 232.8 habitants par km2. Ainsi, au cours des deux derniers siècles, la densité de population a accru de 349 %, soit elle a été multipliée par environ 4.5. <p>Définitions:</p> <p>Par densité de population, on entend le rapport entre l'effectif de la population d'une zone géographique et la superficie de cette zone. Le résultat s'exprime généralement en nombre d'habitants par kilomètre carré (hab./km2).</p>

  • Les proportions d'Allemands par commune connaissent des divergences régionales très prononcées à travers le Grand-Duché de Luxembourg. Les parts dans la population sont les plus élevées dans les cantons de l'Est et du Sud-Est (Remich, Grevenmacher et Echternach) et dans le canton de Luxembourg. À Mertert, Grevenmacher et Rosport-Mompach, trois communes situées à la frontière allemande, la part des Allemands est la plus élevée avec respectivement 8.2%, 6.6% et 5.2% des habitants de ces communes. Les communes avoisinantes présentent également des parts d'Allemands considérables, comprises entre 3.3% et 5.2%. Cependant, il y a également des communes longeant la frontière de l'Allemagne où la part des Allemands est peu importante. C'est notamment le cas de Clervaux où le pourcentage des Allemands est de seulement 1.8%. Avec 3.3%, la part des Allemands vivant dans la capitale dépasse la moyenne nationale. En termes absolus, les Allemands sont également les plus nombreux dans la capitale : 3 833 personnes, correspondant à près de 30% de l'ensemble des Allemands vivant au Luxembourg. En tendance, la part des Allemands est la plus faible dans les communes situées près des frontières française et belge. A titre d'exemple, les Allemands ne représentent que 1.0% de la population de la commune d'Esch-sur-Alzette.

  • En ce qui concerne la distribution spatiale des ressortissants d'autres Etats-membres de l'Union européenne, leurs parts sont les plus importantes dans les communes de l'agglomération de la Ville de Luxembourg, dans les communes du Sud-Est du pays, ainsi que de manière moins prononcée dans les communes de la vallée de l'Alzette et dans celles du Nord-Est et de la ponte nord. Vu que la majorité des étrangers provient de pays faisant partie de l'UE-28, la carte des ressortissants de l'UE-28 est très similaire à celle montrant la proportion d'étrangers par commune (carte 6). Les parts les plus élevées peuvent être observées à Luxembourg-Ville (59.7%), Larochette [55.0 %) et Strassen (50.4 %).

  • Au Grand-Duché de Luxembourg, 53.4% de la population est née sur le territoire luxembourgeois alors que 46.6% sont nées en dehors des frontières du pays. Comparé à la part d'étrangers dans la population totale (47.9%), la part de personnes nées à l'étranger est très sensiblement plus basse. Ceci s'explique par la part importante d'étrangers de l'UE-28, en partie nés au Luxembourg, qui jouissent des droits spécifiques des citoyens communautaires et qui n'ont pas nécessairement besoin de la nationalité luxembourgeoise. La part élevée de résidents nés à l'étranger s'explique par la forte immigration à destination du Grand-Duché de Luxembourg. Il est intéressant de constater que généralement il y a une corrélation entre le pays de naissance et l'âge. En moyenne, on note que pour les étrangers âgés de 20 ans et plus, le pays de naissance est, en règle générale, leur pays d'origine, mais moins souvent le Luxembourg ou un autre pays. En revanche, en-dessous de l'âge de 20 ans, le pays de naissance des étrangers est de plus en plus souvent le Luxembourg. Cette observation ne peut pas être généralisée à toutes les communautés étrangères, mais il s'agit d'une simple tendance. De plus, cette tendance n'est pas nécessairement linéaire. Il peut y avoir des «sauts», pour des raisons diverses.